Yoshimitsu Morita

La Cinémathèque aux Abattoirs

Les Abattoirs
Auditorium
Entrée payante

Suite de la rétrospective Yoshimitsu Morita (1950-2011), cinéaste extrêmement populaire et acclamé au pays du soleil levant, mais incroyablement insoupçonné en Occident. Un cinéaste majeur du cinéma japonais des années 1980-2000, mais dont aucun film n’a été distribué en France. Et pourtant…

En partenariat avec la Maison de la culture du Japon à Paris, la Japan Foundation et la Quinzaine du Japon en Occitanie

Une famille dans la tourmente
(Ashura no gotoku)

Yoshimitsu Morita. 2003. Jap. 135 min. Coul. VOSTF.

Adapté d’un roman de Kuniko Mukoda, célèbre écrivaine japonaise, (qui donna également une série télé), une comédie dramatique drôle et sensible qui laisse une impression de saga au cœur d’un Japon populaire. L’impression de faire partie de la famille.

Black House
(Kuroi ie)

Yoshimitsu Morita. 1999. Jap. 118 min. Coul. VOSTF.

Une claque. Dont vous vous souviendrez. Un trou dans la cinéphilie. Et vous vous demanderez comment on a pu passer à côté. Un film qui commence comme une comédie noire à la Coen brothers, pour finir en film d’horreur avec des éclaboussures de gore, après avoir vrillé en mode Twin Peaks. Bref, quand le Dude croise la femme à la bûche dans l’arrière-cuisine de Leatherface.

Haru

Yoshimitsu Morita. 1996. Jap. 118 min. Coul. VOSTF.

Une romance épistolaire entre deux solitudes, deux esseulés qui ne se rencontreront peut-être jamais sinon à travers les mots. Comme toujours, Morita adapte la forme de son récit à son sujet. Ici, des séquences comme des fragments de quotidien que viennent ponctuer des messages plein écran. L’amour est une histoire de mots.

Sorekara / Ensuite

Yoshimitsu Morita. 1985. Jap. 130 min. Coul. VOSTF.

Devoir, morale, déshonneur et amour pur. Superbement éclairé d’une lumière qui rappelle la peinture anglaise de l’école de Norwich, Sorekara diffuse une mélancolie de l’amour empêché que les amateurs de Wong Kar-wai et de son In the Mood for Love sauront apprécier.

Lost Paradise
(Shitsurakuen)

Yoshimitsu Morita. 1997. Jap. 120 min. Coul. VOSTF.

La passion amoureuse est un paradis perdu ; il faut s’exclure – de la société comme de l’Eden – pour la connaître. En voici une propre à scandaliser les bonnes mœurs japonaises. Alors que la bulle économique s’effrite, un homme et une femme s’effondrent intimement. Ils se relèveront en tombant dans les bras l’un de l’autre. Mais ils sont tous les deux mariés, et l’adultère au Japon est déshonneur. Et le déshonneur…

Toutes les informations pratiques : La Cinémathèque de Toulouse